Dominique Paladilhe
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Dominique Paladilhe

Dominique Paladilhe
(1921 - 31 octobre 2015)


Né à Seine-Port.

      Illustrateur musical, journaliste, historien. Dominique Paladilhe, Chevalier de l'ordre souverain de Malte, a fait des études de droit, puis l’École pratique des hautes études.

      Il est l'auteur de nombreux ouvrages historiques, parmi lesquels Les Grandes Heures cathares, Les Papes en Avignon, La Grande Aventure des Croisés, Les Routes cathares…,

      Il a obtenu en 1971 le prix Bourgogne et en 2005 le prix de la ville d’Étretat pour son ouvrage Le Prince de Condé.
      Paladhile est membre de la Société des auteurs de Normandie.


Les Grandes Heures Cathares La grande aventure des croisés
1979
Les routes cathares
1991
Seine-Port, son histoire, ses vieilles maisons
1995 *
La Reine Jeanne
1997
Chevaliers de légende
2000
Le Roi lépreux
2001
La bataille d'Azincourt
2002
Le prince de Condé
2005
 Le grand Condé
2008
 Les papes en Avignon
2008
 Simon de Montfort
2011

1995 * vous pouvez trouver ce livre sur
https://77livres.com/index.php/77-s-et-m/77-sud/melun/seine-port-ses-maisons

Dominique Paladilhe, 90 ans.

      Son Carnet de route d'un étudiant à pied vers Compostelle , publié en 1956, a suscité maintes vocations. C'était le temps où le chemin n'était ni tracé ni balisé. En 1948, à 27 ans, il bouclait son sac...

      « Je suis au pied du clocher qui s'élance vers Dieu comme l'âme du saint martyr. Dans son ombre s'ouvre l'entrée de la crypte ; c'est là (...) que reposent les reliques d'Eutrope. Je m'incline devant le tombeau de pierres très anciennes. Ainsi débute mon pèlerinage et je prie pour avoir force courage et humilité dans mon entreprise » ( Carnet de route ...).

      Muni de vagues cartes Michelin, de notes, d'un ami qui voulait plutôt aller à Lourdes, et sans parler un mot d'espagnol, le futur historien Dominique Paladilhe décide un début d'été 1948, à la fin de ses études, de mettre ses pas dans ceux des pèlerins du Moyen Âge. « Pour les Français, Compostelle ne voulait rien dire », expliquait-il le 18 juin dernier, à la fête de l'abbé Bernès (lire Pèlerin n° 6704 du 26 mai).

      Nous étions des hurluberlus sans intérêt. Alors, l'accueil en France était assez froid... Mais nous nous sommes rattrapés sur les merveilles architecturales, chapelles romanes et anciens hôpitaux. En Espagne, en revanche, le saint était présent dans toutes les têtes. Les Espagnols vont à Compostelle comme les Français à Lourdes...

      Et là tout ne fut que bras ouverts et moments forts : une señorita, à Pampelune, qui, nous apercevant de haut de son balcon, descend nous remplir notre gourde d'une eau claire et glacée ; un père et un fils qui, rentrant du travail, mettent le couvert pour mon compagnon et moi-même ; le botafumeiro, encensoir géant, de sortie, en arrivant à Santiago ; puis, ayant poussé jusqu'à l'océan, une famille qui nous offre une chambre sur la côte.

       Je partais pour recueillir le souvenir des légendes qui sont nées sur ses grandes routes. Je ne les ai plus jamais quittées. »

Article du Pélérin donne la parole aux pèlerins «historiques».

A pied vers Compostelle (à lire)

A écouter

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