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Ernest Legouvé
(1807 - 1903)

Ernest Legouvé

Il vint à Seine-Port en 1834,
d'abord en location,
puis acheta en 1849 la "maison rouge",
route de Nandy
où il passa tous les ans la saison d'été
de juin à novembre,
jusqu'à sa mort en 1903.

(Se reporter au livre de Dominique Paladilhe,
chapitre Route de Nandy,
dans la rubrique Bibliothèque
)

      Il remporta en 1829 le prix de poésie à l'académie française par un poème sur la Découverte de l'imprimerie, puis publia un recueil de petits poèmes, les Morts bizarres (1832). Il s'essaya ensuite dans le roman : Max (1833); les vieillards (1834); Edith de Falsen, sa meilleure œuvre de ce genre (1840), et eut encore plus de succès au théâtre avec Louise de Lignerolles (1848) et surtout Adrienne Lecouvreur, en collaboration avec Scribe (1849)..

      Deux autres comédies, les Contes de la reine de Navarre (1850) et Bataille de dames (1851), eurent également de nombreuses représentations. La tragédie de Médée dont Rachel avait refusé le rôle, fut traduite en italien par Montannelli et jouée à Paris par Mme Ristori.

      Écrivain plein de goût et de correction, conférencier et liseur hors ligue, auteur dramatique habile, Ernest Legouvé fut reçu à l'académie française en 1856. Il était directeur et doyen de l'Académie lors de la visite du Tsar Nicolas II en 1896 et, à ce titre, il prononça l'allocution de bienvenue.

Œuvres de Ernest Legouvé

1829 – La découverte de l'imprimerie.
1829 – Mon père.
1832 – Les morts bizarres, poème dramatique.
1833 – Max.
1834 – Les vieillards.
1838 – Louise de Lignerolles.
1840 – Edith de Falsen.
1842 – Jean-Nicolas Bouilly.
1845 – Guerrero ou la trahison.
1848 – Cours d'histoire morale des femmes. Histoire morale des femmes.
1849 – Adrienne Lecouvreur, avec Eugène Scribe.
1850 – Les contes de la reine de Navarre.
1851 – Bataille de dames.
1855 – Médée. Par droit de conquête.
1857 – Les deux hirondelles de cheminée. Les deux misères.
1857 – Le pamphlet.
1858 – Un souvenir de Manin.
1858 – Les doigts de fée.
1860 - Béatrix ou la madone de l'art.
1861 – Béatrix. Un jeune homme qui ne fait rien.
1862 – Lectures à l'Académie.
1863 – La croix d'honneur et les comédiens.
1864 – La femme en France au XIXe siècle. Jean Reynaud.
1865 – Les deux reines de France.
1867 – Miss Suzanne.
1867–1869 – Les pères et les enfants au XIXe siècle, 2 vol.
1868 – À deux de jeu.
1871 – Les épaves du naufrage.
1872 – Un tournoi au XIXe siècle. Conférences parisiennes.
1873 – Sully.
1875 – M. Samson et ses élèves.
1876 – La cigale chez les fourmis.
1877 – L'art de la lecture.
1877 – Une séparation.
1878 – Nos filles et nos fils.
1880 – Anne de Kerviler.
1880 – Études et souvenirs de théâtre.
1881 – Les Fastes.
1881 – La lecture en action.
1882 – La lecture en famille.
1886-1887 – Soixante ans de souvenirs, 2 vol

à lire à lire

1887 - Théâtre complet, 3 vol.
1890 – Une élève de seize ans. Fleurs d'hiver, fruits d'hiver, Epis et bleuets.
1898 – Dernier travail, derniers souvenirs.

Portrait par Elie DelaunayPortrait par Élie Delaunay


Son coin lecture

     

Son "coin" lecture

 

 

 

 

 

 

 

La bibliothèque     
où il recevait ses amis     

La bibliothèque


          Monsieur DESVALLIÈRES, Administrateur des Messageries Maritimes, Chevalier de la Légion d'honneur, et Madame DESVALLIÈRES;
          Monsieur Maurice DESVALLIÈRES, Chevalier de la Légion d'honneur, et Madame Maurice DESVALLIÈRES, Monsieur et Madame George DESVALLIÈRES, Monsieur PALADILHE, Membre de l'Institut, Officier de la Légion d'honneur, et Madame PALADILHE;
          Mademoiselle Sabine DESVALLIÈRES, Messieurs Richard et Daniel DESVALLIÈRES, Monsieur Jean PALADILHE, Madame VALLERY-RADOT, Madame PAULTRE;
          Madame SAUVAN, ses enfants et petits-enfants;
          Monsieur et Madame André VALLERY-RADOT, Monsieur René VALLERY-RADOT, Chevalier de la Légion d'honneur, et Madame René VALLERY-RADOT, Madame Maurice VALLERY-RADOT, le Lieutenant-Colonel De CHAMPS, Officier de la Légion d'honneur;
          Monsieur Antonin de CHAMPS, Lieutenant au 95ème de Ligne, Madame Antonin De CHAMPS et leur fils, le Comte et la Comtesse Jean De PAZZIS, le Vicomte et la Vicomtesse HALLEZ, Monsieur Maurice PAULTRE, Lieutenant au 13ème Cuirassieurs, Mademoiselle Camille VALLERY-RADOT, Monsieur Louis-Pasteur VALLERY-RADOT, Messieurs Georges et Robert VALLERY-RADOT, Messieurs Pierre et Jean VALLERY-RADOT, Monsieur et Madame Emile LEFEVRE;

          Ont l'honneur de vous faire part de la perte douloureuse qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Ernest LEGOUVÉ

Membre de l'Académie Française
Inspecteur Général, Honoraire de l'Instruction Publique
Directeur Honoraire des Études à l'École Normale de Sèvres
Grand-Officier de la Légion d'honneur
Décoré de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie et de la Rose du Brésil.

leur père, beau-père, grand-père, arrière-grand-père, oncle, grand-oncle, arrière-grand-oncle et cousin, endormi dans le Seigneur, avec la Bénédiction de l'Église, le 13 mars 1903, en son domicile, rue Saint-Marc, n° 14, dans sa 97ème année.

PRIEZ POUR LUI !


Sont venus en visite à Seine-Port :

Delaunay
Elie Delaunay
Gounod
Charles Gounod
Labiche
Eugène Labiche
Schoelcher
Victor Schoelcher
Scribe
Eugène Scribe

Son nom a été donné :

L'Ernest Legouvé

Ernest Legouvé.
Lancé en Février 1902 par les chantiers de la Loire,
à Nantes, pour l’armement Guillon.

2 Avril 1917 quitte Northfleet avec un chargement de ciment pour Buenos Aires. Il est remorqué par le vapeur Joffre, tout au long de la côte anglaise, jusqu’au 5 Avril.
   
« Le trois-mâts ERNEST LEGOUVE a été coulé en mer le 5 Avril 1917 à 17h00 (par mine ou torpillage) à 8 milles de la pointe Sainte Catherine et à 6 milles de terre.

L’équipage était composé de 24 hommes dont 20 sont présumés avoir péri dans le naufrage.
Quatre survivants ont été débarqués à Southampton et rapatriés à Saint Malo le 8 Avril 1917.»

Après la guerre, il a été établi que l'ERNEST LEGOUVE avait été torpillé par le sous-marin UB 32 du commandant Max Viebeg.

Récif Ernest Legouvé
Le récif Ernest Legouvé sur une carte américaine de 1921
35° 12' S 150° 40' W

Le récif Ernest Legouvé a été découvert en 1902 par le capitaine du navire français Ernest Legouvé.
Il est situé dans le Pacifique sud (au sud des îles Tuamotu et à l'est de la Nouvelle-Zélande). Le récif mesurait environ 100 mètres de long et un autre récif avait été signalé à proximité1.
Le récif était signalé dans la notice au marin 164/1122/1902 à Paris et l'Organisation hydrographique internationale l'a notifié le 9 février 1957. Il a été cherché en vain en 1982 et 1983. Ce pourrait bien être une île fantôme.
Le récif Ernest Legouvé figure sur certaines cartes mais pas toutes et son statut reste incertain, tout comme celui des récifs situés à proximité : le récif Wachusett, le récif Jupiter et le récif Maria-Theresa. Par une curieuse coïncidence, Jules Verne situe L'Île mystérieuse dans son roman éponyme à peu près au même endroit que le récif Ernest Legouvé.


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